Depuis décembre 2013, les taux d’intérêt dégringolent. On constate ainsi une forte augmentation du pouvoir d’achat des Français en matière d’immobilier, celui-ci avoisinant les 9%. Access Finance Communication, courtier en en crédit immobilier, vous en décrypte les principaux chiffres-clés et les raisons de cette baisse, pouvant parfois affoler les ménages qui souhaitent revoir à la baisse les taux de leur prêt immobilier.
En mars dernier, et selon l’Observatoire du financement CSA/Logement du 7 avril dernier, le taux d’intérêt moyen pour les crédits immobiliers a chuté à 2,11%, alors qu’en décembre 2013, celui-ci avoisinait les 3,09%. Cela a vite fait d’intéresser les emprunteurs qui souhaitent renégocier leur prêt immobilier au meilleur taux possible.
Les taux fixes moyens des prêts immobiliers sont également plus favorables. Que la période du prêt s’établisse sur 15, 20 ou 25 ans, le constat est le même : les taux fixes de l’immobilier sont en baisse. A contrario, les taux des emprunts immobiliers allant au-delà de 25 ans ont un taux qui est resté plutôt stable.
Les ménages souhaitant acquérir leur premier bien immobilier recommencent à envahir le marché. En effet, la baisse des taux d’intérêt dans le secteur immobilier favorise pouvoir d’achat de ces jeunes foyers qui trouvent là l’opportunité d’acheter leur premier appartement ou leur première maison à des prix très intéressants. De même, force est de constater que le prêt à taux zéro est essentiellement le crédit choisi par les primo-accédants pour acheter un bien neuf.
Contrairement à ces jeunes ménages, d’autres n’ont pas l’occasion de bénéficier de ces baisses de taux d’intérêt. En effet, l’accord d’un crédit immobilier répond à des critères de plus en plus stricts tels qu’un apport personnel important, une situation professionnelle stable, ne pas être à découvert et bien d’autres encore. Ainsi, les banques deviennent de plus en plus frileuses à l’accord de prêt immobilier, notamment pour une durée de plus de 25 ans.